Mon arrivée à Madà pour la 3ème fois!
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Comme à chaque fois, ce fut un sacré voyage qui m’attendait!! Comme à chaque fois, je partais avec 48kg de bagages en soute et 12 en cabine. J’ai réussi à porter tout ça et même à faire un changement de train (oui parce qu’en plus, je suis partie en train? J’aime bien les challenge ^^). Les 2 vols se sont super bien passés et l’attente à Nairobi a été relativement courte. Je suis arrivée à 1h30 du matin à Antananarivo le 25 ocotbre. J’ai dû acheter (pour la 1ere fois! d’habitude je le prend en France) mon visa, ça a duré un peu et j’ai discuté avec un professeur du Burundi dans la file d’attente. En sortant.. quel calme!! pas toute cette cohue comme en plein jour lorsque les porteurs t’arrachent presque le cadis des mains pour avoir 300 ariary. Dominik et Jaona était venus me chercher. On s’est arrêté en chemin pour prendre un papier chez le beau-frère de Dominik. Il était 3h du matin. Ça, c’est un truc qu’on ne verra pas en France ^^ s’arrêter à cette heure là juste pour un papier.. je me demandais si le beau-frère était pas encore couché ou déjà levé..!
Arrivée dans ma maison, j’ai découvert qu’Eulalia avait été me chercher des pains au chocolat, de l’eau et du jus d’orange pour mon petit déjeuner. Quelle délicate intention! Je suis vite allée me coucher, surtout qu’à 4h l’aube se pointe déjà.
Lorsque je me suis réveillée, j’ai commencé à défaire mes bagages et je me suis rendu compte que our moi, il y en avait vraiment très peu!
J’ai ensuite pris mon petit dej rapidement et je suis allée voir toute l’équipe: Lydia, Eulalia et la petit nouvelle, Felana. J’étais vraiment heureuse de revoir tout ce monde là!!!
Les jours qui ont suivis j’ai repris mes marques, je suis retournée manger dans mon petit hotely qui en fait m’a rendu malade (ahhh la mayonnaise pas fraîche..) et j’ai découvert un nouveau petit resto où j’irai par la suite très souvent. Nous avons discuté de longues heures avec Eulalia et le dimanche, elle m’a même emmené manger dans une galerie marchande de restaurant (oui, oui, ça existe) dans un quartier assez « haut de gamme ». J’y ai mangé mon 1er steak de zébu!
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Pour aller à cette galerie marchande, nous sommes passées par un quartier résidentiel des plus chic. Les maisons y sont magnifiques et énormes! Tout en briques, traditionnel des hautes-terres. J’ai fait ma commande au père noël en disant celle-là je la veux, celle-ci aussi et puis celle-là aussi ». On verra si j’ai été assez sage pour toutes les rafler!
Beau petit lac hein! Non en fait c’est la sortie des égouts. Mets un pied dedans et tu choppes le typhus, ainsi que le choléra.
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Des trottoirs propres et sans vendeurs, des arbres, pas de chariottes ni de bruits.. sommes nous vraiment à Antananarivo?!
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Sur le chemin du retour nous sommes passées à « la Digue », un des endroit où l’on peux acheter de l’artisanat malgache. Il faut négocier sec parce que certain prix était 3 fois supérieur à ceux du CENAM, qui sont déjà 5 fois supérieur à ceux d’Andravohangy. Payer plus cher par ce qu’on est touriste, ok. Payer 8 fois le prix, faut pas déconner. Surtout que là j’achetais pour ODADI. Donc pas mon argent, du coup obligé de faire attention. Ce jour là un car de touriste est arrivé: on les repère de loin! Les chaussettes avec les claquettes, blancs à faire mal aux yeux (moi aussi j’étais comme ça!!!), s’énervant quand la personne ne veux pas négocier (ce sont des êtres humains monsieur que tu as en face de toi, pas besoin de l’engueuler comme un chien). Bref, j’ai réussi à faire mon commerce dans la boue et la poussière (oui c’est possible d’avoir les deux en même temps.
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Petite note perso: je trouve tout de même scandaleux que la municipalité laisse ce coin qui est quand même une vitrine de ce qui se fait de plus beau à Mada, dans un état vraiment lamentable. Il n’y a pas de bitume, la poussière au sol est mouillée de temps en temps pour éviter la poussière mais ça fait de la gadoue, les cahutes tiennent à peine debout et la dernière nouvelle c’est que les marchands vont être virés pour que ce soit refait (quoi? on ne sait pas trop. La route, les trottoirs, les cahutes) mais que par contre, ils ne savent absolument pas où ils vont être transférés en attendant. Comme si votre entreprise fermait pour travaux, que du coup vous étiez au chômage technique sans indemnités. Pas mal n’est ce pas?!
Si ça s’appelle la Digue, c’est parce que c’est situé sur les bords du fleuve.
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Après cet arrêt d’une heure, nous voilà repartis à travers les rizières. Ce jour là c’était un dimanche et tous les gamins s’étaient réunis pour faire une partie de foot. Je vois ce spectacle à chacun de mes voyages à Madà!! (pardon pour les photos floues. C’est juste pour vous montrer l’environnement!)
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Nous sommes également passé devant le village de la francophonie qui devait se dérouler à peine 1 mois après (la francophonie, pas le village, entendons nous bien). Les bâtiments censés accueillir les chefs d’état ne n’étaient toujours pas terminé (et trèèèès loin de l’être) , la village non plus. Bref, on a vraiment eu l’impression que ce somment de la francophonie serait bâclé.
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Après une journée pareil, j’étais bien contente de rentrer!!