Ici vous découvrirez un pays merveilleux, celui que je préfère parmi les pays du Sud que j’ai visité!! Je suis allée à Madagascar en 2013, 2014, 2016 et 2017 pour travailler au sein d’une association qui s’appelle ODADI. Je me suis aussi octroyée de belles vacances à l’île Sainte Marie et j’ai passé des moments formidables!!!
Les débuts
En octobre 2013 j’ai suivi une initiation à la gestion de projet humanitaire et de développement. Pour mon stage, j’ai été envoyée au sein de l’association malgache ODADI, qui fait du développement intégré.
J’y ai passé 1 mois avant de revenir en France pour des raisons de santé. Ce stage m’a permis d’entre-apercevoir les conditions de vie des malgaches et le potentiel énorme que recèle l’association ODADI, les membres qui la compose ainsi que les personnes qui en bénéficient.
Après ce cours séjour, j’étais piquée: j’avais ODADI et Madagascar dans la peau. J’ai donc décidé de les aider en France. En 2014 j’ai écrit un projet de construction de cuisine pour le centre Patrakala et je l’ai fait financer par une financement participatif.
Depuis, je suis retournée à Madagascar en 2014/2015, puis en 2016 et enfin en 2017. J’ai profité de mes longs séjours pour faire un peu de tourisme à l’île Sainte Marie, le paradis sur terre avec des fonds marins majestueux.
A mon sens c’est l’un des plus beau pays du monde. Les habitants sont gentils et je ne me suis jamais senti en insécurité (bon je ne suis jamais allée dans le sud alors ça explique aussi peut-être cela).
Le pays
Lorsqu’on parle d’un pays souvent on en fait un descriptif géographique complet, avec le nombre d’habitants, le climat etc. Moi pas trop. Je m’intéresse aux gens d’autant plus que je ne me représente absolument pas combien peut faire 587 041 km²
Pour Madagascar, tous les facteurs qui « font » un pays ne fonctionnent pas ici. Le climat, les ressources naturelles, la démographie, la sécurité n’ont pas grande incidence sur le niveau de vie du pays. On appelle cela même « le paradoxe malgache ».
Mireille Razafindrakoto, François Roubaud et Jean-Michel Wachsberger en ont même fait un livre: L’énigme et le paradoxe qui regroupe et compare tout un tas de statistiques qui pourraient permettre de comprendre pourquoi le pays s’appauvrit inexorablement depuis 60 ans.
Le pays était une colonie française jusqu’en 1958. Du coup si on calcul bien, les nostalgiques des colonies diraient « ah, Madagascar s’est appauvris depuis que la France est partie donc en fait la France faisait du bon boulot ». Bon, jeter les gens d’un avion parce qu’ils se rebellent, je n’appelle pas vraiment ça du bon boulot. De plus, lorsqu’on regarde les anciennes colonies françaises, très (très très) peu s’en sont remarquablement bien sorties. Bon ceci est un autre débat, mais peut-être qu’un jour, il faudrait aussi remettre en question la manière dont la France est partie de ses colonies.
Madagascar est l’un des 10 pays les plus pauvres au monde. 90% de la population vit avec moins de 1$ par jour. L’éducation se fait en français (du moins, les livres le sont) alors même que 80% de la population malgache ne parle que le malgache.
La malgachisation, organisée pendant que Didier Ratsiraka (qui a « régné » de 1075 à 1993) était en place, a supprimé toute l’éducation en français et le système scolaire calqué sur le modèle français. Cela a engendré une génération de personne ne parlant absolument pas français, ce qui est malheureux puisqu’à présent, l’enseignement se fait dans cette langue. Il a également changé beaucoup de chose dans le système malgache, dont je ne comprends pas bien tous les tenants et les aboutissants. Certains disent que le déclin de Madagascar vient de son régime présidentiel. En 2018, à l’âge de 82 ans, il se présente pour un dernier mandat.
Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que Madagascar regorge de ressources naturelles (minerais, pierres précieuses), possède une faune et une flore extraordinaire (entre 80 et 90% de sa faune/flore est endémique, c’est à dire qu’elle n’existe nul part ailleurs) et il y a 5 climats sur l’île, ce qui donne au moins 5 paysages très différents ( donc paysages, culture, population et richesses différentes). Lors de mon séjour à Sainte Marie, sur une île très touristique, j’ai pu remarquer que la vie n’a rien à voir avec la brousse des hauts-plateaux.
Toute cette complexité et ce potentiel me donne envie de continuer à aider Madagascar et à comprendre un peu mieux le pays.
Je ne connais Madagascar qu’à travers des photos ,vidéos , films et témoignages d’amis .J’aurais aimé y venir mais mon âge avancé ne me le permets pas
Vous participez à l’aide de certaines populations de ce beau pays qui mériterait de permettre à tous ses habitants d’avoir une vie décente.
A mon modeste niveau je parraine un jeune enfant de Tamatave pour sa scolarité et je suis heureux de recevoir de ses nouvelles par sa maman
Bravo pour votre engagement .
Suis de coeur avec vous.
Merci Jean-Marie pour votre message très sympathique. Je suis désolée que vous ne puissiez pas venir à Madagascar, c’est un pays tellement beau, avec des gens adorables et courageux. De tous les pays où je suis allée, c’est et ça restera mon préféré.
J’essaie de participer à ma manière à l’aide des populations dans certaines régions et travailler main dans la main avec une association malgache m’apporte énormément de chose. Je souhaite à tout le monde de connaître ça.
Merci encore pour votre gentillesse et l’aide que vous apportez à votre manière sur place!